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16-21 juillet : Mobilisation internationale Stop méga-bassines - Les rendez-vous et objectifs de la mobilisation Publié le 12/07/2024 | Mise à jour le 17/07/2024 Du 16 au 21 juillet : Plus de 120 organisations appellent à confluer en masse pour un moratoire immédiat ! De Saint-Sauvant à la Rochelle, les rendez-vous et objectifs de la mobilisation. Programme Acte 1, du mardi 16 au dimanche 21 juillet : Tous-tes au Village de l’Eau à Melle pour une semaine de débats, formations, ateliers et fêtes. Acte 2, le vendredi 19 juillet - Saint-Sauvant - Pas de méga-bassines ni dans la Vienne ni ailleurs ! 12h - Pique-nique dans la forêt de Saint-Sauvant - Marche pour un moratoire immédiat sur les projets de bassines et pour le partage de l’eau ! Acte 3, le samedi 20 juillet - La Rochelle - Terminal agro-industriel portuaire de la Pallice - Bloquons les méga-bassines à la source ! 10h - Manifestation fleuve pour confluer en direction du port de la Pallice et des infrastructures responsables de l’asservissement des paysan.nes, de la construction des méga-bassines, de la spéculation sur l’alimentation et de l’intoxication du monde ! Le programme détaillé Communiqué du 10 juillet 2024 La mobilisation « Stop méga-bassines » se tiendra dans le Poitou du 16 au 21 juillet 2024. Elle s’annonce comme le prochain rendez-vous massif et international pour défendre un juste partage de l’eau et une bascule agro-écologique. Plus d’une quinzaine de convois venus de toute la France et d’ailleurs en vélo et en voiture s’organisent d’ores et déjà pour confluer massivement vers le village de l’eau à Melle. Toute la semaine, ce village sera un lieu de discussions, formations, tables rondes et concerts. Puis, viendra le temps de passer à l’action pendant deux journées : le vendredi 19 et le samedi 20 juillet. Ces actions n’ont pas pour objectif de prendre pour cible les irrigants et leurs fermes. Dans le système bassines, ils sont peu de choses à côté des méga-coopératives et des multinationales qui les enserrent dans une dépendance économique et technique aliénante. Terre Atlantique, Ocealia, Pionneer, Terrena, Soufflet et consorts, sont les véritables responsables des ravages de l’industrialisation de l’agriculture. Ces actions prendront la forme de manifestations fleuves pour mettre la pression sur l’ensemble de ces mastodontes économiques. De l’amont à l’aval, des plaines de la Vienne au terminal agro-industriel de la Pallice, de la forêt de Saint-Sauvant au port de commerce de la Rochelle, il s’agit au cours de ces deux journées de remonter ensemble à la source du système-bassine pour cibler les véritables responsables de l’accaparement de l’eau, de la terre, et des fruits du travail paysan. Poursuivre la bataille et arracher un moratoire « Stop bassines » sera la première grande mobilisation dans un contexte parlementaire chaotique, face à un gouvernement toujours en place alors même qu’il a perdu toute légitimité démocratique ! Nous constatons que le vote des dernières législatives anticipées a placé en tête le Nouveau Front Populaire, dont le programme prévoit la mise en place sous quinze jour d’un moratoire sur les projets de bassines. Notre action commune vise à faire appliquer immédiatement ce moratoire. Elle s’annonce donc comme une étape estivale importante pour amorcer le « troisième tour » qui doit partout s’engager sur le terrain pour mettre fin à sept ans de politiques macronistes anti-sociales et anti-écologiques et faire reculer l’extrême-droite. Du 16 au 21 juillet, plus de 120 organisations environnementales, paysannes, syndicales et des collectifs ( la liste complète ) se mobiliseront pour obtenir l’arrêt total des chantiers et des projets de bassines à l’échelle nationale. Ce moratoire est la condition de l’apaisement. Il est la conséquence logique des nombreuses études scientifiques qui démontrent l’inanité des bassines. Il doit ouvrir la porte à un démantèlement des bassines existantes qui ont été déclarées illégales par décision de justice. Il doit conduire à l’ouverture de véritables discussions sur le partage de l’eau incluant les paysan-nes et les habitant-e-s, des associations écologistes et des organisations professionnelles à l’échelle des bassins versants. Ces discussions doivent permettre d’envisager des mesures de compensations pour les agriculteurs-ices impacté-e-s. Elles constituent une première étape pour cheminer vers l’abandon définitif de ces projets inadaptés et destructeurs. Encore cette semaine, par un jugement du 9 juillet 2024, le tribunal administratif de Poitiers a remis profondément en cause le système bassines. Une nouvelle fois, l’autorisation délivrée par les services de l’État pour l’ensemble des prélèvements à usage d’irrigation dans les bassins versants du Marais poitevin a été purement et simplement annulée. Les juges ont constatés que les prélèvements étaient 30 % supérieurs à ceux de ces dix dernières années ! C’est un camouflet pour les pro-bassines. Ce jugement prend acte de l’arnaque de toute la propagande autour de la « substitution ». Augmenter les prélèvements en hiver ne fait pas baisser les prélèvements estivaux. Les juges le confirment une fois de plus : non les méga-bassines ne servent nullement à économiser l’eau. Elles servent à ce qu’une infime minorité irrigue toujours plus au détriment de l’eau vive pour les milieux naturels, de nos réserves communes en eau potable, mais aussi de l’immense majorité des agriculteur-ices ! Une mobilisation en trois actes Acte 1 : du 16 au 21 juillet : Tous-tes au Village de l’Eau à Melle Toute la semaine et dès le mardi 16 juillet, le Village de l’Eau à Melle sera un lieu de débats, de convivialité politique, de formation et de fête. Une riche programmation permettra d’échanger autour des luttes pour l’eau à travers le pays et le monde. Le village sera un lieu privilégié pour s’informer sur les luttes paysannes, écologistes et sociales en cours. Un espace pour se former à l’action collective et approfondir nos alliances internationales pour la justice sociale et climatique. Un moment pour préparer la rentrée sociale. Dès cet été, il s’agit de commencer à s’organiser pour amplifier et faire confluer nos forces contre les politiques néo-libérales, le ravage écologique, la précarité sociale et la montée de l’extrême droite. Acte 2 : 19 juillet - Saint-Sauvant - Pas de méga-bassines ni dans la Vienne ni ailleurs ! Le vendredi 19/07, nous vous donnons rendez-vous dans la Vienne à 12h00 dans la forêt de Saint-Sauvant, ancien maquis de la résistance Francs Tireurs Partisans, pour une grande marche populaire et un convoi de vélos. Cette journée marquera notre détermination à empêcher le démarrage de tout nouveau chantier de bassines, notamment celui annoncé pour septembre 2024 à Saint-Sauvant. Elle aura aussi pour objectif de visibiliser des coopératives agro-industrielles de la Vienne à la Limagne, qui militent activement pour les méga-bassines. Le démarrage des travaux en Vienne engendrerait inévitablement une escalade de la tension. Il est encore temps de faire « bassine arrière » alors même que ce chantier est fragilisé par le recours juridique contre le permis d’aménager dont l’audience se tiendra le 16 juillet. Acte 3 : 20 juillet - La Rochelle - Terminal agro-industriel portuaire de la Pallice - Bloquons les méga-bassines à la source ! Le samedi 20/07, rendez-vous à 10h00 à La Rochelle pour une manifestation fleuve. Nous confluerons massivement en direction du terminal agro-industriel du port de La Pallice, dans une ambiance de carnaval. Nous appelons à prendre kayaks, paddle et autres bateaux gonflables pour l’encercler et le bloquer joyeusement. À la croisée des importations de soja et des exportations de céréales, des flux de pesticides et d’engrais chimiques, le port est le dernier maillon de la chaîne du système-bassines. La prolifération des méga-bassines en amont et l’agrandissement du port en aval sont les deux faces d’une même pièce d’un business juteux capturé par les méga-coopératives, telles que Sica Atlantique ou Océalia ou les autres acteurs majeurs du port comme Total, Lafarge ou Bolloré. Le port est le point nodal d’un système qui fait primer la spéculation financière et le libre échange sur la préservation des communs que sont la terre et l’eau, la juste rétribution des travailleur-euses de la terre, la défense de la biodiversité, l’accès populaire à une alimentation qualitative et la solidarité internationale. En confluant sur le port de La Pallice, le mouvement contre les méga-bassines entend remonter à la source du ravage. Déjouer la criminalisation Face à cette mobilisation, Gérald Darmanin et la FNSEA tentent déjà d’agiter des peurs et de criminaliser le mouvement pour détourner l’attention du sujet de l’eau et du modèle agricole. Ce gouvernement au stade terminal se met - une fois de plus - au service des intérêts privés du complexe agro-industriel. Les intimidations policières et les éventuelles interdictions ne doivent pas nous empêcher de venir en masse pour exprimer notre opposition aux méga-bassines. Nous trouverons ensemble les gestes inventifs pour déjouer les pièges que le ministère de l’Interieur tente de nous tendre. Nous défendrons avec force notre liberté fondamentale à manifester. Nous nous mobiliserons massivement une fois de plus de manière à atteindre notre objectif : un moratoire immédiat sur les bassines ! NO BASSARAN Retrouvez l'article initial sur le site des Soulèvements de la Terre Compléments d'info à l'article Proposer un complément d'info Articles de la même thématique : Luttes territoriales Compte rendu du week-end Freinage d’Urgence contre la LGV Bourdeaux-Toulouse Le week-end des 12 et 13 octobre, la mobilisation Freinage d’Urgence a réuni 1500 personnes contre le projet de LGV Bordeaux-Toulouse. Récit et bilan d’un événement qui redonne foi aux habitants dans la lutte. 15/10/2024 [Discussion] Premières secousses des Soulèvements de la terre Rencontre avec les membres du collectif des Soulèvements de la terre autour du livre Premières Secousses , paru aux éditions La Fabrique, le jeudi 10 octobre à 19h à la librairie La Fleur qui pousse à l’intérieur ! 08/10/2024 Appel à désarmer l’empire Bolloré ! 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