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La bibliothèque des Tanneries, fait sa rentrée avec de nombreuses nouveautés dans la section décoloniale et antiraciste



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Octobre 2024 à la bibliothèque des Tanneries Publié le 17/10/2024 | Mise à jour le 19/10/2024 Bibliothèque des Tanneries La bibliothèque des Tanneries, fait sa rentrée avec de nombreuses nouveautés dans la section décoloniale et antiraciste. Prochaines dates Prochaine permanence mercredi 23 octobre, de 16h à 20h Les nouveautés de la bibliothèque Pas de transition sans transe, Essai d’écologie politique des savoirs Jean-Louis Tornatore Éditions Dehors La transition appelle la transe, telle est l’hypothèse de ce livre engagé dans la réflexion sur le monde à naître dans les ruines de l’Anthropocène. Composé en dix-sept tableaux, l’auteur s’appuie sur trois tradiutions occidentales - l’anthropologie, la recherche théâtrale et la philosophie pragmatiste - pour suggérer la composition d’un art de la transe pour le XXI e siècle. À parcourir les passages entre Nord et Sud, à considérer les résurgences de traditions marginalisées ou occultées, à reconnaître les luttes des peuples autochtones et leurs interpellations décoloniales, il interroge la possibilité d’un monde attentionné ; un monde où la transe porte entre le visible et l’invisible, et prend également une valeur métaphorique : est-il possible que l’Occident entre en transe ? Est-il possible qu’il s’ouvre à une écologie politique des savoirs et des différences pour façonner une réalité acceptable pour la transition éoclogique des sociétés modernes, vers un monde à plusieurs mondes ? Bandits et Brigands Émilien Bernard, Thomas Giraud, Sarah Haidar, Linda Lê, Patrick Pécherot, Serge Quadruppani, Sébastien Rutés, Jean-Luc Sahagian L’échappée « Le brigand au grand cœur n’est pas au départ un criminel. Il commence sa carrière de hors-la-loi parce qu’il est victime d’une injustice. » Voici comment l’historien Eric Hobsbawm décrit dans son fameux livre Les Bandits, devenu la référence sur le sujet, l’origine de ces destins de justiciers et de redresseurs de tort, dont la figure la plus célèbre reste Robin des bois. Des communautés opprimées, paysannes pour la plupart, soutenaient ces vengeurs qui, par leurs coups d’éclat et la terreur qu’ils exerçaient sur les puissants, leur rendaient justice. Ces héros du petit peuple ont hanté de nombreuses contrées de par le monde, entre autres : Cartouche en France, Ned Kelly en Australie, Joaquín Murieta au Mexique, Phoolan Devi en Inde, Hend’U Merri en Algérie, Maria Bonita au Brésil, Rob Roy en Écosse, Sante Notarnicola en Italie… Dans cet ouvrage, des écrivains se sont emparés de chacune de ces figures du « banditisme social ». Ces textes littéraires redonnent vie à ces bandits et brigands, comme le faisaient autrefois les chansons et les ballades qui, en exaltant leurs magnifiques actes de bravoure, donnaient l’espoir de se libérer un jour de l’oppression et de la misère. La société ingouvernable Une généalogie du libéralisme autoritaire Grégoire Chamayou La Fabrique Partout, ça se rebiffait. Les années 1970, a-t-on dit à droite et à gauche, du côté de Samuel Huntington comme de Michel Foucault, ont été ébranlées par une gigantesque « crise de gouvernabilité ». Aux États-Unis, le phénomène inquiétait au plus haut point un monde des affaires confronté simultanément à des indisciplines ouvrières massives, à une prétendue « révolution managériale », à des mobilisations écologistes inédites, à l’essor de nouvelles régulations sociales et environnementales, et - racine de tous les maux - à une « crise de la démocratie » qui, rendant l’État ingouvernable, menaçait de tout emporter. C’est à cette occasion que furent élaborés, amorçant un contre-mouvement dont nous ne sommes pas sortis, de nouveaux arts de gouverner dont ce livre retrace, par le récit des conflits qui furent à leurs sources, l’histoire philosophique. On y apprendra comment fut menée la guerre aux syndicats, imposé le « primat de la valeur actionnariale », conçu un contre-activisme d’entreprise ainsi qu’un management stratégique des « parties prenantes », imaginés, enfin, divers procédés invasifs de « détrônement de la politique ». Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n’est pas animé d’une « phobie d’État » unilatérale. Les stratégies déployées pour conjurer cette crise convergent bien plutôt vers un libéralisme autoritaire où la libéralisation de la société suppose une verticalisation du pouvoir. Un « État fort » pour une « économie libre ». Figures du communisme Frédéric Lordon La Fabrique Le capitalisme détruit les existences. Il les détruit même deux fois. D’abord d’angoisse et de précarité en remettant la survie matérielle des individus aux mains de deux maîtres fous : le « marché » et l’« emploi ». Ensuite en rendant la planète inhabitable : surchauffée, asphyxiante, et désormais pandémique. Il faut regarder ces faits bien en face et s’astreindre maintenant à un exercice de conséquence. 1/ Le capitalisme met en péril l’espèce humaine. 2/ En 40 ans de néolibéralisme, l’espace social-démocrate où se négociaient des « aménagements » dans le capitalisme a été fermé : ne reste plus que l’alternative de l’aggravation ou du renversement. 3/ Il ne faut pas douter que la minorité qui en tire avantage soit prête à tout pour se maintenir. 4/ Sortir du capitalisme a un nom : communisme. Mais sortir du capitalisme demeure un impensable tant que le communisme demeure un infigurable. Car le communisme ne peut pas être désirable seulement de ce que le capitalisme devient odieux. Il doit l’être pour lui-même. Or, pour l’être, il doit se donner à voir, à imaginer : bref se donner des figures. La fatalité historique du communisme est de n’avoir jamais eu lieu et pourtant d’avoir été grevé d’images désastreuses. À la place desquelles il faut mettre enfin des images de ce qu’il pourrait être lui, réellement. Les trente inglorieuses Scènes politiques Jacques Rancière La Fabrique Il y a trente ans les augures annonçaient le triomphe mondial de la démocratie et l’avènement d’un âge consensuel où la considération réaliste des problèmes objectifs engendrerait un monde apaisé. Si ces belles espérances ont été cruellement démenties, ce n’est pas seulement par l’agression de forces externes. C’est de l’intérieur que le consensus s’est révélé comme la violence d’un capitalisme absolutisé et comme une machine à fabriquer toujours plus d’inégalité, d’exclusion et de haine. Les interventions réunies ici suivent les étapes de ce retournement à travers les campagnes de la pax americana, de l’invasion de l’Irak à celle du Capitole, et la progression continue chez nous d’un racisme d’en-haut qui a su enrôler à son service les progressismes désenchantés. Mais elles s’attachent aussi à suivre la dynamique des mouvements qui n’ont cessé d’affirmer, contre la logique mortifère du consensus, la puissance des égaux assemblés et leur capacité d’inventer d’autres formes de monde. Un hamster à l’école Nathalie Quintane La Fabrique 34 ans… non… si je compte la fac, 5 ans de plus… et le secondaire, 7 ans… et l’école, 5 ans… et la maternelle : + 2… 53 ans que, élève, étudiante, enseignante, je suis dans l’Éducation nationale. De la disparition de l’estrade à l’arrivée du numérique, des concours aux cantines, des mutations insidieuses aux réformes à marche forcée, ce livre tente une traversée de l’institution - sans se retenir d’en rire, et en tâchant de ne pas trop en pleurer. Ballast 11 Tenir tête, fédérer, amorcer Mai 2021 Au sommaire : Adèle, mettre au monde et lutter Ces livreurs qu’on ubérise Discuter avec Àlvaro Garcia Linera Une laïcité française ? Le communalisme comme stratégie révolutionnaire Quand le poids et politique Regards La corrida d’Islero Des jardins urbains et du béton Dépasser l’idéologie propriétaire André Léo, toutes avec tous Des portes comme des frontières Combien de fois Odes à Ahmed La brèche Les éditions Shed Ce mois-ci nous remercions les éditions Shed pour leur don à la bibliothèque. Shed Publishing est une maison d’édition indépendante née au printemps 2020. Shed publishing est une maison d’édition indépendante et une plateforme artistique établie entre Paris et Marseille, spécialisée dans la conception d’essais et d’ouvrages en littérature jeunesse. Se voulant un espace de débat accessible autant que réfléchi, Shed publishing se nourrit d’intelligence collective, d’expressions singulières et de la curiosité nécessaire à tout bouleversement. Dans leur démarche, le livre est un outil qui permet de se rencontrer et d’échanger, les différentes étapes de son processus d’édition rendant la création sensible pour le public. Ateliers, expositions, lectures collectives, résidences d’écriture, reading room et évènements festifs accompagnent les recherches et enrichissent les réflexions que soulève chaque projet éditorial. À l’initiative de Lydia Amarouche (directrice éditoriale, curatrice et chercheuse indépendante), le projet réunit Laura Boullic (éditrice, correctrice et poétesse), Nesma Merhoum (éditrice) et Mihena Alsharif (éditrice, anthropologue, autrice et podcasteuse). Leur travail s’organise autour de deux collections : Arpentages La collection « Arpentages » est consacrée à la publication de textes de critique sociale et politique s’intéressant à des enjeux contemporains et à leurs dimensions urbaines, territoriales, politiques, symboliques et historiques. Dents de scie La collection jeunesse, intitulée « Dents de scie », est pensée en collaboration avec des artistes et des poètes. Portant une attention particulière aux façons de représenter les personnages, Shed publishing entend éviter les biais inhérents à ce genre littéraire tout en célébrant la conscience légère d’une âme d’enfant. Entrer en pédagogie antiraciste D’une lutte syndicale à des pratiques émancipatrices SUD Éducation 93 Shed L’école républicaine française est un espace où nommer et analyser les formes institutionnelles du racisme peut s’avérer périlleux. En 2017, le syndicat SUD Éducation 93 organise un premier stage de formation à la pédagogie antiraciste destiné à la communauté éducative. Cette initiative fera l’objet d’attaques judiciaires et médiatiques sans précédent de la part de journalistes, de parlementaires et du ministre de l’Éducation nationale en personne. Au-delà de la controverse, l’ouvrage revient sur les outils proposés au cours des trois stages menés par la commission antiraciste du syndicat entre 2017 et 2022, donnant ainsi accès à une ressource pionnière en la mat...